La vie devant soi, Romain Gary (Emile Ajar)
Résumé:
Signé Ajar, ce roman reçut le prix Goncourt en 1975. Histoire d'amour d'un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive : Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que " ça ne pardonne pas " et parce qu'il n'est " pas nécessaire d'avoir des raisons pour avoir peur ". Le petit garçon l'aidera à se cacher dans son " trou juif ", elle n'ira pas mourir à l'hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré " des peuples à disposer d'eux-mêmes " qui n'est pas respecté par l'Ordre des médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu'à ce qu'elle meure et même au-delà de la mort.
Mon avis:
Drôle, émouvant, coloré... le sujet est triste pourtant, Momo un enfant de pute comme il dit, qui ne connait pas ses parents et est élevé par une nounou, ancienne prostituée et juive se bat. Au fur et à mesure que la vieille dame perd la boule et retourne dans ses souvenirs, la solidarité s'installe, une travelote du bois leur donne à manger, des déménageurs africains viennent la porter et la font marcher, lui jouent de la musique très fort pour chasser la mort... un joli moment...