Les souvenirs, David Foenkinos
Résumé de l'éditeur:
Le narrateur, apprenti romancier, prend conscience à l’occasion du décès de son grand-père de tout ce qu’il n’a pas su vivre avec lui. Il comprend que le seul moyen de garder l’amour vivant est de cultiver la mémoire des instants heureux. Dans le même temps, frappée par le deuil, sa grand-mère semble perdre la tête. Il assiste aux manoeuvres des proches pour la placer en maison de retraite et vendre à son insu son appartement. Ce qu’il n’a pas su vivre avec son grand-père, il décide alors de le vivre avec elle. Il va la voir souvent, parvient à égayer sa solitude, à la faire rire de tout. Mais elle finit par apprendre que son appartement a été vendu, et fait une fugue… Le narrateur va partir à sa recherche, et la retrouver pour lui offrir ses derniers moments de bonheur. Le hasard lui fait en même temps rencontrer Louise, qu’il va aimer, et qui le quittera.
Mon avis:
Comme beaucoup d'entre vous, j'avais vraiment bien aimé "La délicatesse" que j'ai découvert en film, alors je me rejouissais de retrouver cet auteur qui "enchante notre quotidien" (expression alléchante en provenance directe de la 4ème de couverture). Et bien ça ne m'a pas enchanté du tout, je me suis même ennuyée.
L'histoire du narrateur est sans cesse entrecoupée de souvenirs de personnages secondaires, voire juste cités précédemment, par example "Un souvenir du policier en première ligne" ou "Un souvenir du voisin", et en fait, cette régularité mathématique dans le récit, 2 pages de récit, 2 pages de souvenir..., rendent le tout très convenu et ennuyeux.
Le style est pauvre, à mon goût, avec des remarques très "Amélie Poulain" mais en plus niais: " On parle tout le temps de la routine des usagers du métro, alors qu'en matière de routine nul n'égale le métro lui-même.".... sans dec! Et des comme ça, il y en a beaucoup...trop...
Enfin bref, j'ai trouvé que le tout (style narratif et contenu) manquait cruellement de beauté et de légéreté.